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- 56 - des frères utérins des chanoines de la Cathédrale, il est très probable qu'ils ont joui constamment jusqu'au XV• siècle de Ce droit indivis (1). Ils Ile COnf OU– raient toutefois à ces élections qu 'à raison du tiers des suffrages. les chanoines de la Collégiale intervenaient aussi à la nomination du prévôt et de l'archidiacre, parce qu'ils étaient censés faire un seul corps avec le cha– pitre cathédral. De son côté, cel ui -ci apportait le tiers des votes à l'élection du prieur de Saint-Qurs (2). le 2 novembre, nous constatons un acte par lequel Nicolas d'Orsières donna à Gui de Chesalet, chanoine de la Cathédrale, deux vignes et un champ qu'il pos– sédait à Chesalet (3), Revenons à l'évêque Boniface. . Vers ce temps, s'élevait, au centre de la cité, un établissement de bienfaisance qui appelle notre atten– tion; c'est l'hôpital de Nabuisson lequel a subsisté jus– qu'à la Révolution française . En quelle année faut-il placer sa fondation ? Il paraît dater des premières années de l'épiscopat du bienheureux Boniface. Il est certain qu'il était érigé en 122'7. Nous avons, en date de la 3" férie de décembre de cette année, (1) Le pouvoir de nommer aux sièges épiscopaux et aux dignités abbatiales des Etats de Savoie a été accordé, en 1451, par le pape Nicolas V au duc Louis et à ses successeurs, mais avec la condition expresse de rester fidèles à l'obéissance due au S. Siège. (2) Lib. Redd. Cap. Aug. f. VII. (3) Archives de l'bJAchl.

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