BASA

66 - avec le bois de la forêt de Brenvey. Celui qui cou– perait du bois pour un autre usage est tenu de ré– parer les dommages faits au seigneur, outre l'amende de trois sols en faveur de la garde. Le terrain, qui serait défriché sans la permission de l'évêque, doit retourner librement à l' évêque, sauf que celui-ci le laisse, par indulgence, à l'exploitation du défricheur. ·si quelqu'un occupe, à titre d'alpéage, une localité comprise dans les limites ci-dessus filées, il est tenu d'abandonner à l'évêque la troisième partie de cet al péage. Tel fut le rapport des cinq arbitres ou experts désignés. Acte en fut dressé au village même de Thora (1), devant la maison de Girold. Parmi les té– moins, nous remarquons Marc, fils et représentant de Hugues de Bard' qui etait lui-même avocat Oil dé– fenseur de l'Eglise d'Aoste, Gui de Chesalet, chanoine de !a Cathédrale, Vuillerme, chapelain de Saint-Mau– rice de Sarre, Anselme de Poinzo, Raymond de Tbora, Cholet, cuisinier de l'évêque, etc. (2). I.e prélat avait une controverse avec Jacques, sei– gneur de la Porte-Saint-Ours, relativement à des forêts (r) Avant la chute de la montagne de Becca-France surve– nue en r 564, le village de Thora occupait le fond de la vallée de ce nom. (2) Cette charte, qui offre plusieurs particularités curieuses, a mérité d'être publiée dans le tom. I. Ch. 1295, Hist. patr. Mon. Mais la reproduction est émaillée d'erreurs surtout par rapport aux noms propres. La date du 2 juin, qui est exprimée dans l'ouvrage cité, est aussi inexacte; la véritable date mar– quée dans le Cartulaire de l'Jvêché, f. XXXII, est le 4 juillet 1228, par un mardi,

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