BASA

- 67 - qu'ils possédaient par indivis dans les paroisses de Doue et de Valpelline. Les deux parties, désir~uses d'en venir à un accommodement, se transportèrent à Valpelline et résolurent leurs difficultés, pareillement avec l'aide d'arbitres ou d'experts assermentés. Ceux– ci, après avoir délibéré entre eux, appuyés sur les anciens us et coutumes. rapportèrent que, quand l'évê– que et le seigneur de Quart voulaient mettre au ban quelqu'une des forêts de Doue ou de Valpelline, ils se rendaient en la paroisse, et signifiaient publique– ment le ban de ces forêts, à l'avantage des habitants, si telle était leur volonté. Le peuple ayant donné son consentement, on élisait de commun accord un garde– forestier, lequel au préalable prêtait serment de bien verser en son office. Le garde-forestier devait être cru sur la foi du serment, quand il mettait en ac– cusation un contrevenant. Les arbitres ajoutèrent que tous les hommes de Doue et de Valpelline étaient tenus , dans la mesure de leurs forces, de défendre contre l'ennemi toute la vallée, depuis les ponts d'Ael et de Rins jusqu'aux fenêtres , c'est-à-dire, jusqu'aux sommets des vallées d'Ollomont et de Bionaz. Voici les noms de quelques-uns de ces arbitres ou dépo– sants : Abbo, prêtre ou curé de Doue, Jean de la Crête, Martin du Torrent, etc., paroissiens de Doue, Vuillerme de Valpelline, chevalier, Jean Ava, etc., paroissiens de Valpelline (1). Ce document nous fait voir avec quelle sollicitude (1) A rchives de l'évêché. Cette charte n'a point de date.

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