BASA
69 Ëri 1228, Aymon é'iait prièur de Saint-Ours. D~ l'avis de son èhàpitre, il inféoda à Baudin un champ situe à Proüè (~: y. Ün fait intéressant pour l'histoire du diocèse s'~ff~e à nous, cette année. La paroisse d'lssime avait été jusque-là desservie par les chanoines de Saint-Ours , comme il conste par la bulle du pape Lucius III en 1~8&. Le prieur de la Collégiale, Aymon, et ison chBpitrè ·rnulurent bien se départir de cette église en faveur du couvent de Verrès, avec tous les droits paroissiaux, spirituels et temporels, qui leur compétaient sur la paroisse d'lssime et sur Gœssoney. Boniface et son chapitre cathédral approuvèrent cette cession, sous la réserve des droits épiscopaux. Il ressort de la teneur de cet acte qu'à cette époque le territoire de Gressoney n'était pas érigé en paroisse, et qu'il était enclavé dans celle d'Issime (2). Par un autre acte de cette année, le couvent de ·Verrès, représenté par son procureur le chanoine Hu– gues de Fénis, céda au chapitre de Saint-Ours tous les biens qu'il avait à Pollein, depuis le torrent de Fellina jusqu'à celui de Tiers (3) et depuis la Doire Jusqu'au sommet des monts; mais, par échange, il en obtint l'abandon de tout ce que le chapitre de Saint-Ours avait dans la vallée d'lssime ( 4.). (1) Kal. S. Ursi, f. XX. (2) Cartulaire d11 couvent de Verrls. (3) Ce torrent descend du vallon d'Arpisson. (4) Kal. S. Ursi, f. LIV.
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