BASA

- 13 dépendante aussi du Mont-Joux, avec le Con$entement d~ chapitre Cfllhédrat, Bo.niface fit remise à l'hospice de douze sols de la première prestation,. et cession totale de la seco.nde. Ce trait de charité de notre prélat porte la date de jili,Q 1229. Nous voyons figu– rer en cette circonstance la plupart des ecclésiastiques 1 que nous avons cités plus haut (1). La même année, un accord eut lieu entre le cha– pitre de Saint-Ours et Gui du Pré , fils du seigneur Villencus de Valpelline. Gui renonça à toutes les prétentions qu'il mesurait vers le chapitre, au sujet de certaines propriétés qui s'étendaient a de Meller à l'eau de la bonne mort (2), » dans la vallée de Bionaz. A son tour, le chapitre de la Collégiale ac– corda à Gui la faculté de réduire en culture de pré ou de champ les terrains renfermés entre l'eau de la bonne mort et la localité appelée « Breva bon fil» , de part et d'antre de la rive. Il fut convenu toute– fois que les pâturages seraient communs entre eux. Iutervinrent à cet accord Gui et Gontier, chanoines de Saint-Ours ., Martin et Jean, frères convers de Saint-Ours, et le chevalier Vuillerme de Valpelline (3 ). (1) Archives de l'éu~cb.é. (2) " A Mellario usque ad aquam qµe vocatur· bona mors; ,. Cette dernière localité, ou plan de la bonne mort, se tr.ouve à dix kilomètres de l'église de Bionaz, sur la route. de . Pra.rayer. Ce nom provient, selon la tradition locale, d'une défaite san– glante que les habitants de Bionaz infligèrent en ce lieu à une bande de Valaisans, qui étaient venus les provoquer sur leurs terres. Ils furent poursuivis et refoulés au-delà des frontières, sur Evolène, où ils subirent une seconde défaite. (3) Kal. S. Ursi, f. LXVI.