BASA

- 90 - . Vuillerme de Valpelline avait déjà fait des lar– gesses à la Collégiale, comme nous l'avons vu. Il mit le comble à ses bienfaits, en se désistant en sa faveur de toutes les prétentions qu'il pouvait avoir à son encontre, n'importent les biens et les lieux où ces _biens se trouvaient (1). . Les donations n'affluaient pas en si grande quan– tité à l'église Cathédrale. C'est que ses chanoines, appartenant pour la plupart à la condition noble .ou aisée de la société, ne professaient pas la vie reli· gieuse et la pauvreté, comme les chanoines de Saint· Ours, et n'avaient point, par conséquent, besoin des secours des fidèles. Le chapitre cathédral était, d'ail– leurs, ,mieux renté. Ce qui distingue spécialement les donations faites à. la Cathédrale, c'est le caractère social que leur imprimaient ses bienfaiteurs. Ecqlé– siastiques et laïques se plaisaient à instituer en faveur du chapitre cathédral des réfectoires, afin d'asseoir à la même table, en certains jours de ·l'année, les membres du chapitre. Ainsi, cette année, Jean Richart fit présent à la Cathédrale d'une pièce de terre qu 'il possédait à Hort, pour la tenue d'un réfectoire ou rece(:' Ces repas communs ressuscitaient pour .un jour la vie régulière au sein du chapitre. Ce qu'il y a de plus saillant en 1233 (2), c'est une convention passée le 25 janvier entre les chapitres de la Cathédrale et de la Collégiale, laquelle conserve, (x) Id. f. LXVIII. Acte du vice-chancelier Jean. (2) En 1232, selon le style de l'Incarnation, et en 1233, selon le style moderne.

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