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.- 96 clure, et promit même de le faire approuver par ses autres frère_s (1). Le nom du prince Pierre, prévôt d'Aoste, apparaît encore dans un diplôme donné par le comte de Sa– voie, Amédée IV, le 23 mai, en faveur du monas– tère de la Novalèse en Piémont (2). Boniface avait une controverse avec Girod de Che– salet et son neveu Pierre, au sujet de prairies et d'une alpe qu'ils s'étaient créées à la montagne de Frumières sur Sarre. Ces no uvelles possessions cons– tituaient un empiètement sur les biens de la mense. Cependant, avec l'assistance de l'archidiacre Jean, de maître Pierre de Derby, chanoine de la Cathédrale, et du chevalier Vuill erme de Valpelline, Boniface se ré– solut à inféoder ces prairies et cette alpe à Girod et à Pierre, à titre de bénéfice personnel, c'est-à-dire, leur vie durant, moyennan t la prestation annuelle de deux fromages. Il fut stipulé qu'après la mort des deux feudataires, ces prairies et cette alpe retourne– raient liLrement à la mense épiscopale. Cet acte se passait le ·10 juin (3). En ce temps, le couvent de Saint-Gilles à Verrès avait sous sa dépendance l'église de Sainte-Colombe (1) Cibrario, Storia della Mon. di Savoia, t. II. p. S. - Urfundm, P. Sigismond Furrer, p. 68: « ••. Hoc autem ser– vare et tenere iuravit sepe dictus Aymon, iuraverunt etiam Pe– trus prepositus Augustensis, castellani de Chillon et de Saillon. » (2) Guichenon, Hist. généal. de la R. Maison de S:zvoie, t. IV . p. 66. (3) Cartulaire de l"évAché, f. XXX. - Hist. patr. -Mon. Ch. t. I. 1324.
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