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- 116 - Mais abordons les documents qui nous fournissent des dates plus précises sur les actes échappés aux injures du temps. La ·4• férie de mars. 1237, selon le style moder- ne, l'hôpital de Nabuisson acheta, au prix de dix livres, de Vuillerme de Bouca une pièce de terre sous Clos-neuf, limitée par les biens du Palais, par ceux des habitants du hameau des Champs de làm– pis ( 1), par la voie publique et par la .Doire. Le vice-chancelier Pierre dressa cet acte devant l'église de la Cathédrale et de Saint-Jean· (2). La 2° férie de mai, l'évêque Boniface reçut en do– nation de Jacques de Derby le cens de douze deniers. C'était so'n père Pierre de Derby qui avait fait ce legs à la mense épiscopale pour le bien de son àme (3) . A cette époque, l'évêché de Sion et l'abbaye de · Saint-Maurice en Vallais jouissaient des d·roi'ts sei– gneuriaux dans la vallée de Challant. Les seigneurs de Verrès étaient au nombre de leurs fèudataires. Nous voyons que, le 12 mai · 123 7, Odon de Verrès et ses fils cédèrent au couvent de Verrès, pour le corr~spectif de vingt livres en bons écus, la dîme qu'ils avaient dans ces terres mouvant de l'évêché de Sion et de l'abbaye de Saint-Maurice. Les cha– noines de Saint-Gilles, Viventius et Vibro, assistèrent à cet acte (4). (1) C'est le hameau qui vit naître S. Joconde, successeur de S. Grat sur le siège épiscopal d'Aoste. ( z) Arcbives de l'évêché. (3) Cartttlaire de l'1Jvéché, f. Ill. (4) Cartulaire du couvent de Verrès .