BASA
- 43~ - avait droit au tiers des revenus du péage,. auquel étaient soumises les marchandises et les den11ées. qui entraient dans la cité et le bourg d'Aoste ou: qui en so1·taient. Le 2 août, le comte de Sav:oie confirma ce dnoit de Févêque ( 1). Celui-ci jouissait aussi du droit des· la-pgues ; c'est-à-dire que toutes les langues des bœufs et des vaches, qui se tuaient dans les abat– to.irs, de. la cité et du bourg, lui étaient réservées·(2) . Cette année nous fournit · encore plusieurs docu– m.ents au sujet de la Collégiale. Gontier, prêtre et procur:e'Ur de Saint-Ours, Yendit, au nom du chapitre, à Baudouin de la Porte-Saint-Ours plusieurs pièces de. tene situées au lieu appelé les Croix ad lruces. Cette vente fut faite, la 5° férie de novembre, poui: le nrix Gonvenu de quinze livres (3 ). La. Collégiale reçut deux donations en 1239. l'une fils du roi Bérenger, sans date, et que par le style et l 'écri– ture l'on juge être fait dans le onzième siècle. " Il est bien à regretter que ce précieux parchemin ait disparu des ar.chives de l'évêché. et qu'il soit devenu introuvable. Notons toutefois que le comte· Adalbert vécut dans le X siècle, et non dans le XI. (1) Répertoire des droits de la mense, déjà cité, MS. Un car– tulaire de l'évêché, qui remonte au moins à 1305, contient une ancienne taxe du péage très curieuse. . (2) , Le 18 juin 1791, la Royale Délégation « a déclaré• le droit des langues prétendu par le Rév. Seigneur Evêque sur toutes les boucheries de la cité d'Aoste et bourg de S. Ours éteint et affranchi, moyennant la somme capitale de 1680 li– vres payable par la Ville avec intérêts jusqu'alors au trois et demi pour cent. ,. Nous ne croyons pas que cet arrêté ait eu immédiatement son plein effet. Car M. le prieur Gal dit dans une de s·es notes: « L'évêque d'Aoste pro tempore a joui· du droit des langues jusqu'à. l'évêque Agodino. " (3) Archives de l'évécbé.
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