BASA

- 436 - 'Les QOpitaux d'Aoste 1ont en plel~e prospérité. - Boniface donne son i·pprobation ·& deux actes. - Avec deux autres ar.bi – tres, il juge un différend entre le chapitrn de S. Ours, et le seigneur 1-t1arc de Sarre. - Deux décisions en faveur de Boniface. - Reconnaissance vers le prélat. - Rodolphe du Châtelar, pré– vôt -Oe la Cathédrale. Les hôpitaux de Saint-Ours, de Nabuisson el de la Maladière, étaient, anssi bien que les couvents de Saint-Ours et de Saint-Gilles, en pleine prospérité. Les donations en biens-fonds, en argent, affluaient dans ces maisons hospitalières. Elles faisaient sans cesse de nouvelles acquisitions; nous l'avons constaté maintes fois. Cet accroi ssement de leur fortune patri• monia,le les mettait à même d'exercer une large bien– faisance à l'égard des pauvres, des malades et des pèlerins. Les hommes sont ainsi faits qu ïls ne sou– tiennent les œuvres pies qu'autant qu'ils les voient répondre aux besoins de l'époque et y satisfaire abon– damment. Si les valdôtains du XIII' siècle favorisaient de leurs libéralités les hôpitaux d'Aoste, c'est qu'ils étaient témoins des services nombreux et précieux que ces maisons rendaient à l'humanité soufftante. Ils les regardaient avec raison comme des établissements de véritable utilité publique.

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