BASA

- 138 - Maladière devait annuellement au chapitre, en confor– mité des dispositions d'Aymon lombard, qui avait donné, sous cette réi::erve, · la vigne du Pin à cet hô– pital. Pour correspectif, le chapitre exigea l'abandon du cens des sept deniers que la Maladière avait sur la maison de Plouve (1). En février 1241 (2), l'évêque Boniface, Gontier garde-robe de Saint-Ours et Aymon, chapelain de Cogne, donnèrent une décision arbitrale au sujet d'une controverse qui divisait le chapitre de Saint-Ours et seigneur Marc de Sarre. La Collégiale exerçait des droits féodaux dans la paroisse d'Arvier. A son en– contre, Je seigneur Marc élevait des prétentions tou– chant un moulin situé .à Rie et les forêts de Cha– meyn; de plus, il voulait frapper de certaines impo– sitions les hommes sujets de la Maison de Saint-Ours, et les poursuivait au sujet de fausses mesures qu'ils employaient. Les trois arbitres choisis, après avoir examiné attentivement les raisons alJéguées de · part et d'autre, résolurent la question dans les termes suivants : 1° Le seigneur Marc pourra retenir le moulin de Rie , à condition de do_nner annueJlement à Saint– Ours Je cens d'une chandelle de six deniers et de lu payer deux sols de plaît à la mort du seigneur comme à celle du feudataire. ( I) Archives de l'lulché. (:i) Nous attribuons ce document à l'an u41 : car il ne conste pas que l'on y ait employé le style de l'Incarnation.

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