BASA
- i55 - lativement au fief en question. Maitre Pierre de Der– by et Aymon, chanoines de la Cathédrale, Jean, curé d'Avise et chapelain de l'évêque, furent présents à cet acte (1). L'évêque et le chapitre de Saint-Ours se devaient l'un à l'autre certaines prestations D'un accord ré– ciproque, ils les éteignirent, en s'en faisant une totale remi se. Cet acte porte encore les sceaux de Boniface, du chapitre de la Cathédrale et de celui de fa Col– légiale (2). Boniface se montra toujours plein de zèle pour la défense des droits de l'évêché et ·pour la liberté de l'Eglise. Autrefois, les Souverains ne se faisaient pas faute de s'approprier ou d'abandonner à la rapacité de lems officiers les dépouilles des évêques défunts. Le comte de Savoie, Thomas J, à l'exemple de son aïeul Amédée III, renonça, en 11 91, à ces préten– tions injustes et défendit sévèrement toute usurpation des biens délaissés par . l'évêque d'Aoste, à sa mort. Les diplômes relatifs à cet objet étaient conservés soi– gneusement à l'évêché. Boniface voulut en prendre vi– sion, et, pour confirmer de plus en plus les droits de la mense, il apporta à cet acte la plus grande solennité. Il convoqua les deux chapitres de la Cathédrale et de la Collégiale, el, en leur présence, il vérifia l'au then - ticité des rescrits des deux comtes Amédée Ill et Thomas I. Parmi les chanoines qui assistèrent notre (1) Arcbiv1s de l'lvl&hé. (2) Id.
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