BASA

accuse la fin du xur siècle, laisse aussi croirè que le corps du Bienheureux :Boniface reposait en ce temps à la Collégiale. Voici un extrait de ce ·Martyrolege, au jour 7 des calendes de mai : « Est mort·· Mon– seigneur Boniface, évêque d'Aoste. A lieu une station devant son tombeau, quand la procession Ya à Saint– Ours (1). »D'autre part, un document de 1302, que nous citerons plus ' loin, indique son tombeau comme existant à la Cathédrale. Il est certain que, depniti plusieurs siècles, son corps est vénéré dans cette der– nière église. Comment expliquer celte divergence d'opinions? A notre sens, cette difficulté se concilie, en admettant que le bienheureux Boniface a été inhumé dans l'église de Saint-Onrs et que la translation de sa dépouille mortelle s'est opérée de l'église Collégiale à la Ca– thédrale, quelques années avant 1302. Plusieurs de nos évêques, par exemple, saint Gal et saint Grat, ont été sépnlturés dans la Collégiale. C'était la tendre dévotion qu'ils professaient envers saint Ours, qui les portait à donner pour lieu de repos à leur dé– pouille l'église où se sanctifia le grand Serviteur de Dieu. On sait que le corps de l'illustre saint Grat fut transféré de la Collégiale à la Cathédrale (3 ); il en advint de même au sujet du bienheureux Boni- (1) « Anno dominice Incarnationis Mo CCo XLIII. Obiit dominus Bonefacius Augustensis episcopus. Fiat statio ante eius ~epulchrum, quando processio vadit ad Sanctum Ursum. » (2) La fête de cette translation se célèbre dans le diocèse le 27 mars.

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