BASA

- 164 - Nous ne pouvous douter que sa sollicitude pasto– rale ne s'étendît aux maisons religieuses et hospita– lières du diocèse. Nous constatons sous son épiscopat bon . nombre de donations faites aux chapitres de la Cathédrale et de la Collégiale, au ci;mvent de Verrès, aux hôpitaux de Saint-Ours et de Nabuisson. Cet épanouissement de la générosité chrétienne ne put être que le fruit de la vigilance de notre zélé pasteur. Car les fidèles n'ont coutume de donner leurs biens temporels qu 'à ceux qui leur donnent en retour .les biens spirituels et qui les édifient par l'exercice de toute sorte d'œuvres de miséricorde. La libéralité des fidèles de ce temps est donc un témoignage évident de la piété et du dévouement du clergé sécul Ier et régulier de l'époque. Mais le clergé se serait-il élevé à ce degré de vertus éminentes, s'il n'eùt été sti– mulé par les exemples et les exhortations pressantes de son chef? L'évêque , d'ordinaire, est le principe facteur de tout bien dans son diocèse. L'âme de Bo– niface a été un foyer ardent qui a éclairé et en– flammé prêtres et fidèles dans le chemin de la vertu. Sa dévotion à saint Grat, patron du diocèse , est frappante. Il voulut l'exprimer et la perpétuer d'une façon touchante dans les sceaux en cire, que nous voyons encore attachés à ses actes publics. En effet, nous l'avous dit, le sceau de notre prélat ne porte dans le cbamp ·que l'image de saint Grat. Ici, la personne de Boniface disparaît pour fàire place à notre glorieux patron. Dans sa pensée, ce n'est plus un

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