BASA

- 16'1 - bienveillant envers tous. Bref, il réalisa le nom ùe Boniface. Sa vie s'écoula saintement, pieusement, et d'une manière utile an prochain, tellement que sa sainteté le fit honorer comme Bienheureux et pendant sa vie et après sa mort (1). )) Il est vrai . que ces paroles si flatteuses ne sont corroborées d'aucune preuve historique ; l'auteur ne cite aucun ancien document à l'appui de ses asser– tions. Mais nous savons qu'il écrivi t son histoire sous l'inspiration de Mgr J. B. Vercellin, et que toutes les archives de l'évêché lui furent ouvertes. Le P. Genand le6 exploita avec ardeur et les mi_t largement à contribution (2). li fall~it d'ailleurs que notre Bien– heureux eût laissé dans le cours des générations hu– maines un parfum exquis de sainteté, pour recueillir, au commencement du dix-septième siècle, un pareil hommage de vénération religieuse. Le. P. Genand, en célébrant la sainteté de l'évêque Boniface, n'a été que l'écho de la voix publique de ses contemporains. . Mais remontons au siècle même qui a vu s'étein– dre dans la paix du Seigneur le Serviteur de Dieu , (1) « Coelestia terrenis 1ta praetulit, ut supernus beatus non homo crederetur. Cibus illi valde parcus, vestitus communis, sermo moderatus, in affiictos consolativus, in pauperes !argus, et circa omnes benevolus, uno verbo, Bonifacius. Caeterum ita sancte, ita religiose vitam suam instituit cunctisque frugi esse. studuit ut tanquam Beatus et vivus honoraretur et mortuus co– leretur. " (2) « Quotquot, dit-il dans la préface de son histoire, . ex antiquis monumentis et variis MS. maxime ab episcopali Ar– chivio depromptis Augustani Praesules mihi curiose indaganti occurrerunt. "

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