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- ~'H - beau du Bienheureux Boniface; il s' y opérait même des miracles, au rapport de l'historien Gallizia (1). La dévotion des ecclésiastiques et des fidèles en– vers le Serviteur de Dieu ne fit que s'accroître avec le temps. Elle lui érigea dans la première moitié du seizième siècle, et peut-être déjà auparavant, une statue en marbre qui fut encadrée dans le mur de la basse-nef méridionale de la Cathédrale , près de l'autel de saint Antoine. Cette statue se dresse encore au1ourd'hui dans toute sa majesté. Elle est, nous dit E. Aubert (2), « d'un beau caractère; la sculpture en est remarquable par une ampleur tout à fait ma-. gistrale. » Que de générations valdôtaines elle a vus s'agenouiller à ses pieds ! On y fit au bas l'inscrip– tion suivante : B. BoNIFACIUS DE VALPERGIA EPiscorus AUGUSTENSis, le Bi·enlwureuœ Boniface de Valpergue, év&– que d'Aoste. C'est aussi en ce lieu que fut placé le cercueil du Serviteur de Dieu (3) . A cette époque, vivait à Aoste un docte et pieux chanoine, Jean Louis Voudan, l'illustration du chapi– tre de la Cathédrale. Après avoir, le 27 juin 1551, accompli la relévation du corps du bienheureux Eme– ric I de Quart, évêque d'Aoste, touché des marques de la vénération publique qui se produisaient en fa– veur du 'Bienheurnux Boniface, il voulut payer le même tribut d'hommages à ce dernier. Le digne cha– noine confondait dans un même sentiment de dévotion (r) Atti de' Santi, etc. (r) La Vallée d'Aoste, p. 21 I. (3) Gallizia, Atti de' Santi, etc.