BASA

- 473 - maintint vivante cette dévotion chère aux âmes pieu– ses. Nous avons déjà produit l'article élogieux du P. Fr. Genand. Un autre écrivain plus connu, Gabriel Pennotto, dans son hi5toire des Chanoines Réguliers, signale notre évêque parmi les personnages qui illus– trèrent !'Ordre par la sainteté de leur vie (1). Le chroniqueur valdôtain, Claude Mochet, qui écrivait vers 1625, rapporte que l'évêque Boniface de Val– pergue cc présida très dignement et saintement au gouvernement de l'Eglise d'Aoste (2). » Mais fixons un instant notre attention sur un do– cument assez important de cette époque : c'est l'acte . de visite de la Cathédrale fait, Je '1 mars 162 4., par Mgr J. B. Vercellin. Nous y lisons que cet évêque visita dans la crypte sous le chœur une châsse en bois renfermant des ossements et notammellt trois tê– tes, privées de la mâchoire inférieure. Les chanoines présents (3 ), interpellés à ce sujet, répondirent qu'ils n'avaient aucune connaissance ·de ces ossements, mais que, d'après la tradition, on devait trouver parmi ces os ceux du Bienheureux Boniface, évêque d'Aoste. (r) " Bonifacius Episcopus Augustanus qui pro beato in ve– neratione habetur. « Gen. totius Sacri Ordinis Clericornm Ca- 11onic. Historia, Romae, 1624. Nous ne pouvons ilouter que l'auteur ne vise ici Boniface de Valpergue, puisque, comme nous l'avons démontré au début de c~tte étude, il fut prieur du monastère de S. Ours, lequel professait la règle de S. Au– gustin. Son homonyme, Boniface de Challant, fut élu, mais non sacré évêque. (2) Profil bistorial, etc. (3) P~ntaléon Ccris~ , Nicolas Domaine, Rolland Viot prévôt du Grand S. Bernard, Octave Barlet et Barthélemy Belley.