BASA

-1'1' - Est-ce que cette châsse ou caisse renfermait effecti– vement les ossements de notre prélat ? Comment ré– soudre cette difficulté ? S'il faut ex primer notre sentiment sur ce point, il nous esl impossible de croire que ce cercueil renfer– màt les restes précieux du Bienheureux Boniface de Valpergue. Car la châsse confectionnée par les soins du chanoine Voudan ne devait contenir que le corps du Bienheureux Boniface et aucune tête étrangère. En outre, Mgr Vercellin, en. découvrant cette cbàsse, y aurait remarqué le billet du chanoine Voudan re– latif à la translation dn corps du Serviteur de Dieu. Cet écrit, ayant été retrouvé en 1'78 3 par le prévôt Dondeynaz, lors de l'ouverture de la châsse, comme nous le dirons bientôt, n'aurait pas échappé à l'at– tention du prélat, s'il se fùt agi de la même châsse. Au surplus, la réponse des chanoines à l'interrogation de Mgr Verceil in, ma.nq uant de netteté et de précision, ne tend nullement à établir l'identité d'objet. Ce qui paraît !:ors de toute conle~tation, c'est que la châsse du Bienheureux Boniface fut transportée, on ne sait exactement à quelle époque, à la sacris– tie des Reliques et placée dans une armoire sons la châsse de saint Joconde. C'est là que les restes uior– tels du Bienheureux Boniface ont été conservés reli– gieusement jusqu'en 1783. Leur assigner ainsi un lieu aussi honorable, n'était-ce pas leur décerner équirnlemment le culte propre aux saints glorifiés Par l'Eglise ?