BASA
179 - à l'œuvre, en déposant l'urne du Serviteur de Dieu dans la niche qui lui avait été préparée. C'est donc en ce lieu que s'offre à la vénération publique la dépouille sacrée du Bienheureux Boniface de Valper– gue, après avoir subi à travers les àges bien des ' vicissitudes glorieuses. Le chapitre cathédral d'Aoste est fier d'avoir sous sa garde un si précieux dépôt. La translation de la cMsse de l'évêque Boniface par le Vicaire Général Linty est un fait marquant de nature à établir la vérité du culte non interrompu dont le Serviteur de Dieu a été l'objet. Cette preuve reçoit une nouvelle force du tille de Bienheureux que les siècles lui ont décerné. Nous avons déjà cons– taté cette appellation; mais il est bon d'y insister. Nous ne faisons pas difficulté de l'affümer : tous les historiens et chroniqueurs, italiens, français ou val– dôtains, qui ont. parlé de Boniface de Valpergue, se sont plu à poser sur son front glorieux: _la couronne de la sainteté; dans tous les documents publiés ou inédits, dans lesquels apparaît le nom de notre évêque, le titre de Bienheureux s'y trouve accolé. L'évêque Nicolas Bersatori en 1291, l'official Rodolphe de Fos– chia en 1302, le nécrologe de la Collégiale de Saint– Ours à la même époque (1), le chanoine Jean-Louis Voudan en 1551 et 1554, le chanoine Gabriel Pen– notto en 1624, le P. Fr. Genand en 1625, Ughelli (1) Ce nécrologe embrasse la période de temps qui s'étend du X siècle à 1559. Au jour anniversaire de la mort de notre prélat, il rappelle " la bienheureuse mémoire de Boniface, ivê– que d'Aoste et prieur de S. Ours. "
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