BASA

- ~81 - prélat avec cet te inscription : B. Bonifacius de Val– perga. Le. même titre de Bienheureux se retrouve dans l'inscription qu'on lit au-dessus de la niche de la Cathédrale qui abrite l'urne du Serviteur de Dieu. L' image du Bienheureux, ;ivec la même qualification, a été en 1840 peinte dans la chapelle de saint Grat, et en 1877 dans celle- du Rosaire. Toules ces images et ces inscriptions nous redisent, dans leur simplicité, la foi des fidèles et leur dévotion au Bien– heureux Boniface. Nous n'avons encore rien dit au sujet des prières qui se font au pied du tombeau du Serviteur de Dieu. Affirmons-le hautement, le culte, rendu publi– quement dans la Cathédrale d'Aoste au Bienheureux Boniface, n'est pas seulement un culte d'honneur, mais aussi un culte d'invocation. Dès les siècles pas– sés, les fidèles l'on t regardé comme leur puissant in– tercesseur auprès de Dieu. Le chanoine Voudan, Je P. Genand, J. B. de Tillier attestent formellement dans leurs écrits la croyance et la pratique de Jeurs contemporains sur ce point. Dans Je dix-neuvième siècle aussi, les valdôtains témoignent leur confiance au Bienheureux dans Jeurs soulfrancts et Jeurs an– goisses, bénissent son nom, implorent son secours. On voil les fidèles s'agenouiller dévotement auprès de sa chàsse glorieuse, el appendre des ex-voto en cire au grillage qui la protège. Les archive~ du chapitre de la Cathéùrale possèdent une attestation de M. l'ar– chidiacre défunt, Louis Gorre! , écrite quelques mois

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