BASA
- •82 - avant sa morl, à savoir, le 25 juillet 1881. Ce pieux ecclésiastique, exprimant ses sentiments de sympathie religieuse pour le culle du Bienheureux Boniface, déclare que ce culte a toujours été autorisé par les supérieurs ecclésiastiques et que, pendant quarante– deux ans . qu'il a été chanoine de la Cathédrale, il lui a été donné de voir des fidèles prier au pied du tombeau du Serviteur de Dieu et se recommander à sa protection. Ainsi, sans prétendre qu'il y ail une très grandP. affluence de dévots près de son tombeau, on peut as~urer que les fidèles y vont, de nos jours comme autrefois, répandre leurs humbles supplications, invoquer son assistance; manifester leur piété, cher– cher une consolation dans leurs peines. Le peuple chrétien a foi à son triomphe dans le ciel comme à l'efficacité de son intercession aup1·ès de Dieu. Un dernier argument en faveu1· du culte du Ser– viteur de Dieu se tire des divers calendriers piemon– tais, qui indiquent, à leur jour, les fêtes des saints et des bienheureux honorés d'un culte religieux et public dans les anciens Etats Sardes. La fète du Bien– heureux Boniface de Valpergue, évêque d'Aoste, s'y trouve fixée au 20 décembre. Citons quelques-uns de ces calendriers: Palmaverde, 17 40, 1769, 17'12, 1782, 1800, 1818, 1819, 1845, 1846, 1847, 1848; - Le Calendrier de la Doire, 1812, - Il Tori– nese, 1819; - Alrnanacco vecchio e nuovo, 1835; - Almanacco universale, 1843; - L'lndicafeste, 184.4.. Sans attribuer une valeur exagérée à ces calendriers,
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