BASA
-9- ancienne, et assez importante, qui faisait communi– quer la vallée principale de la Doire, avec la vallée secondaire dite de J'He'llex, et avec le Canavais, qui confinait à ce torrent. Cette route, dont on ne retrouve plus que quel– ques traces, sera-t-elle antérieure à celle des Romains et sera-t elle réellement l'œuvre des Salasses ? Je m'empresse d'exposer les motifs qui me portent à le croire ? Au premier coup ù'œil, que vot1s jetez sur l'état actuel du bassin de Donnas, vous ne sauriez vous expliquer pourquoi les Salasses auraient tracé celle route au trnvers des monts et des ravins, vers le sommet de la côte, au lieu de la construire plus bas au pied de la colline et sm· des terrains cul– tivés. Mais que de changements a dù subir la localité de Donnas, dans l'espace de vingt siècles qui nous sé– parent de l'époque des Salasses! En con.,idérnnt les bouleversements causés par des alluvions, les diffi– cultés et même les dangers que les premiers habi– tants de notre vallée auraient iencontrés en construi– sant la route principale au pied de la colline, vous serez convaincus que la direction ·la plus sûre et la plus raisonnable, qu'ils devaient choisir pour la voie de communication, est vraiment celle qu'ils ont suivie. D'abord, il est certain qu'au sortir du détroit de Bard, la Doire projetait anciennement une branche considérable vers la région de Ma-rtore-y, qu·i s'éte·tid au levant de l'église de Donnas, et cette branche, qui n'existe plus aujo.urù'b·ui, ·ocm1pail tout ile ter.rain que
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