BASA
-H- rochers, qui s'élèvent au couchant, du côté de Bard. De là, on voit la montagne de la Croiœ Courma, qui domine tout le bassin, au nord, étendre ses flancs déchirés en forme d'éventail. Ces ravins nombreux recueillent les eaux des grandes pluies et les réunis– s1mt au pied de la monta1rne, pour former le llC'llet, qui devient terrible et dévasta!eul'. Il transporte alors les tenes, les arbres el même les rochers qui s'opposent à sa fureur. Qui peut dire combien de fois, à trarers les siècles, ce torrent a fait changer d'aspect à la plus belle portion de Donnas ? Lorsqu'en 1828 on creusait le puits pour jeter les fondements du clocher de l'église paroissiale, un témoin oculaire, qui vit encore, compta six. couches de terrain d'alluvion, entremêlées de terre cultivable. Il n' es t pas rare que les propriétai res, tout en dé– chirant la surface du sol pour planter la vigne, ou constrn ire des rnur.s, ne mettent à découvert les arrasements des anciennes maisons détrnites, et même des instrnments, tels que tabl es de pressoir en pierre, etc. Par exemple, lorsque M. J. B. Dalle fit creuser le terrain, il y a environ 25 ans, pour jeter les fon– dements de la maison qu'il habite, ses ouvriers dé– couvrirent l'entrée d'une petite cave, à moitié remplie de terre limoneuse, dans laquelle il.s trouvèrent le squelette d'une chhre et un instrnment de fer, YUl– gail'ement appelé piolet. Cette petite cave ou étable, que j'ai eu la curiosité de Yisiter moi-mème, com– munique maintenant avec la cave de la maison neuve.
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