BASA
- 42 - Or, il faut obsei·ver que la maison susdite est bâtie sur la partie la plus élevée de Rovarey. Dernièrement encore (avril 1884.), lorsque les ou– vriers de l'entreprise Medici emportaient la terre du pré de la cure, au lieu dit Marlorey, pour faire le terrassement du chemin de fer et de la gare , ils mirent à découvert les fondements d'une vaste mai– son, dont la coupe transversale du midi au nord ne mesurait pas moins de 23 mètres. Un escalie1· in– terne, construit en hélice autour d'une colonne for– mée avec des briques arrondies, donnait entrée dans une salle spacieuse, dont le pavé était un belon com– posé de briques pilées et de chaux. Ce pavé tou– chait à des murs bien cimentés, et était recouvert d'une couche de terre cultivable de l'épaisseur d'un mètre. Je regrette de n'avoir pu le mesurer dans toute son étendue. Je ne l'ai fait que dans la par– tie visible entre les couches de terre qu 'on bê– chait et qn 'on emportait. Il avait alors 7 mètres de long sur 5 de large. Mais il était beaucoup pins grand auparavant. J'ai appris de l'assistant que les ouvriers decouvrirent ensuite une grande vasque bien cimen– tée, de forme circulaire, d'un diamètre d'environ 4 mètres et d'une profondeur · de m. 1, 20. Elle était munie d'un tube en plomb de la longueur de 60 centim. Etait-ce une baignoire, ou tout simple– ment un réservoir d'eau ? C'est ce que je ne puis décider. Pêle-mêle dans la terre, se trouvaient quel– ques uste11siles de cuisine, du charbon, et des sque-
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