BASA
- 1:3 - tettes humains. Tout a été considéré comme ma.– tériau bons à relever la ligne du chemin de fer, excepté une agrafe d'argent et le tube de plomb, qui ont été recueillis par un des assistants (1). Ces dé– couvertes et plusieurs autres de même genre ne portent-elles .pas à croire qu'à une épo.que très re– culée le Bellet coulait au levant dn côté de Rovarey et allait s'unir avec la branche éteinte de la Doire près de Ronc-de -Vacca ? Voilà un autrn obstacle à la construction de la route primitive au pieù de la colline. En voici un troisième. Le torrent Helleœ (2), l' un des plus grands affluents de la Doire, a fait aussi ses évolutions. Au sortir des gorges ùe Perlo, et à une petite distance du Pont-Romain, il jetait, vers le couchant, une branche qui allait se joindre avec les eaux de la Doire près de Ronc-de-Vacca. La confi– guration du terrain, et les découvertes qu 'on y a faites , le prouvent. D'abord le bourg-neuf de Pont-Saint-Mar– tin est bàti dans un enfoncement prolongé qui n'es t autre que l'ancien lit du torrent. C'est ce qu 'on re- (1) Les fondements mis à découvert ne seraient-ils pas ceux de la Maison du Refuge pour les lépreux, dont parle M. le chanoine Marguerettaz dans ses mémoires si intéressants sur les Anciens H4pitaux de la Vallée d'Aoste ? (2) Ce torrent était appelé Esia par les Romains: de là vient le nom de la Valleise ou Vallis Esiae. Dans les chartes du Moyen-Age, il était désigné sous le nom de Heylex, ou Hollex. - Aujourd'hui, on l'appelle généralement le Lys, surtout dans les cartes géographiques et dans les guides des voyageurs. Lys vient de Lisa, mot patois de Gressoney, qui signifie cours d'eau.
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