BASA
- ~' - connait, lorsqu'on fait des excavalions pour bâtir de nouvelles maisons: on extrait du sable et du gravier usé par l'action des eaux. On trouve, à la profon– deur de quelques mètres, des objets en fer et en pierre. Ainsi, lorsqu'en 1878, on fit ks excavations pour la construction de la Salle d'Asile,. on rencon– trn , ch ns une couche de gravier, à la profondeur de 3 mètres, den x grandes pierres carrées et travail– lées avec le fer, lesquelles ressemblent assez aux moël– lons d'un arc. La Direction de l'établissement les fit placer à la base du mur du corridor souterrain, à la place où elles ont été trouv!\es et ordonna de les laisser visibles, en mémoire de leur découverte. Comme j'observais que les prairies, qui s'étendent au couchant du bourg de Pont-Saint-Martin, sont divisées par de longs murs constrnits parallèlement avec ries pier– res de torrent, je voulus me rendre raison de ces constructions singulières qui 1~'ont pour but ni de protéger les propriétés ni de servir de limites. Je partis donc pour aller les examiner. Je suivis ce dos de terrain qui se prolonge depuis l'église jusqu'au delà des dernières habitations de la bourgade, puis je m'avançai à travers les prairies. en observant le rapport que ces murailles pouvaient avoir entre elles. A mesure que j'avançais, je constatais que la plus écartée de la grande route ne pouvait être que l'an– cienne digue du torrent, et que les autres intermédiaires n'avaient été élevées que pour débarrasser le terrain des pierres qui en empêchaient la culture. Quoique cette
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