BASA
-8- des bénédictines de Busano dans le Canavais. L'un était oncle, et l'autre , tante de notre pieux évêque; tous les deux, par leurs exemples, lui aplanir11nt les voies de la perfection (1). Boniface naquit à Turin (2), dans la seconde moitié du xn· siGcle, de Matthieu de Valpergue: comte du ~anavai~, et de son épouse Anne Lévi de Villars, d'origine françai se. Matthieu était un modèle du chevalier chrétien; son esprit de foi et son ard -! ur guerrière le condui~irent en Orient à la su ite de l'empereur Frédéric Barberousse , et ses ex ploits lui acqqirent 1,e surnom de << Grand. » Matthieu dési r.a it don.ner au jeune Boniface une éducation soignée, telle qµ ~ la réclllID<).~~~.t. l'élévation de son rapg social et les heureuses dispositions de l'enfant. Pour réaliser ses louables intentions, il crut ne pouvoir mieux faire que de remettre son fils dans les mains de son frère, l'illustre évêque de Turin. Ardoin s'appliqua avec joie à former l'intelligence el le cœur de son neveu chéri.. Il lui donna de bons maîtres qui l'initièrent à la connaissance des lettres et lui inspirèrent les sentiments de la plus tendre piété (3). Cependant le jeune Boniface aspirait à un genre de vie plus parfait. Sa belle àme n'était pas faite (r) Gallizia, Atti de' Santi che fiorirono ne' Domint della Reale Casa di Savoia, tom. 4, p. 306 et tom., s, p. 29. (l) Notre évêque est qualifié de « torinese, ~ dans un cata– logue manuscrit des évêques d'Aoste. (3) Gallizia, Atli, etc., tom. 3, p. :222. - Serncria, Storia della Chiesa di Torino, p. 122.
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