BASA
- u. - soient dus à l'influence de ses vertus. Grâce à lui~ la Collégiale · voyait ses possessions s'accroître d'une manière notable pour le rehaussement du culte divin et le soulagement des pauvres. Le vénérable prieur imprimait donc une vigoureuse direction aux affaires temporelles de la Collégiale. Le monastère de Saint-Ours avait déjà des possessions à Tarensan sur le territoire de Pollein. En 121 4. , il y adjoignit nne pièce de terre achetée de VuiJlerme (1 ). En ce temps, Boniface, d'accord avec son chapitre, abandonna une vigne, que la Collégiale possédait dans la paroisse de Gignod, à Pierre, collecteur des dîmes, moyer.nant certaines prestations. Nous voyons figurer dans cet acte, comme témoins, Gontier procureur, Jean chanoine el Martin chapelain (2). Probablement, ils appartenaient tous au monastère de Saint-Ours. En 121 5 , la Collégiale acquit une vigne à Meysata sur le territoire de Saint-Christophe (3), et, l'anné._i suivante, elle fit un échange avec Jean d'Etroubles ( t ). En 1218, nous constatons de nouvelles acquisitions. Le chapitre acheta deux vignes à Mevsata et une . ~ pièce de terre sise pareillement à Saint-Christo- phe (5). En ,12 ·19, c'est l'hôpital de Saint-Ours qui (r) Kalend. S. Ursi, f. LIV. Voici les confins de cette terre: " Fines : prima, via publica tendens versus Breissogny ; de se– cunda, torrens de Arpisson; de tertia et quarta, terra sancti Ursi. ,. (2) Id. f. XLII. (3) Id., f. LXXII. (4) Id. f. XXXVII. (5) Id. f. LI et LXXI.
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