BASA

- 22 - possédait déjà des biens dans la vallée de Cogne ; Boniface réunit les fiefs nouvellement acquis au comté qui était en formation. Par ce tte prévoyante mesure, il préludait à la création du plus riche domaine de la mense épiscopale. L'année 1221 est mémorable par l'acte d'appro– bation que le pape Honorius III donna à l'accord fait entre les religieux dn couvent de Saint.,.Gilles de Verrès et ceux de Colonne-Joux (Petit-Saint-Bernard). Ceux-ci, déjà depuis le siècle précédent, avaient été détachés de la maison-mère du Mont-Joux , et unis aux chanoines ,.éguliers de Saint-Gilles. Cependant l'union n'était pas tellement étroi te que leurs intérêts temporels futisent confondus. Les religieux de Colonne– Joux, quoique soumis selon la règle canonique au prévôt de Saint-Gilles, administraient séparément leurs églises et leurs avoirs. Une transaction ayant été con,-. clue entre les parties sur différents points contestés, le Souverain Pontife voulut bien la revêtir de son · approbation et reconnaître le nouveau prieur de Colonne-Joux (1). La question des reconnaissances et ,des prestations . féodales r tient une large place dans l'élude du moyen âge. Force est de nous en occuper:. Nous aurions.peu de chose à dire sur le bienheureux Boniface de Val– pergue, s'il fajJait passer sous silence les hommagea de fidélité, les actes de reconnaissances et les nom-:– breuses redevances que comptait le système féodal à (1) . Cartiilaire dtt couvent de Verrês.

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