BASA
celle époque. Tous les prélats du moyen âge, er1 rai1on de leur charge pastorale , étaient obligés de prendre maintes précautions, pour s'assurer le payement des cens qui constituaient presque toute la dotation de leurs églises. L'évêque Boniface ne trahit pas ses dèvoirs de seigneur temporel ; il mit un soin extrême à revendiquer et à soutenir les droits de sa mense. Nous le suivrons sur ce terrain comme dans les autres actes de son administration pastorale. Le 18 avril 1221 , Boniface, du consentement du chapitre cathédral, régla à l'amiable avec Thomas de Crest de la Salle les prestations que celui-ci devait à l'évêché. Le plaît fut fixé à cent livres, Je cas échéant (1). Nous voyons figurer, comme témoins à cet acte, les prêtres David archidiacre, Aymon de Chesalet, Gaufred Ro de Saint-Hilaire, Aymon de Saint-Etienne, les diacres Jacques de Montalto, Pierre d'Ugine, les sous-diacres Anselme de Gressan , Gui de Chesalet, Vuillerme du Pallais, Jacques de Cevin~, tous chanoines de la Cathédrale , puis les prêtres · Vuillerme de la Salle et Aymon de Cogne, enfin le chevalier Thibaud el Pierre Des Cours (2). Une question intéressant se présente le 1 4. juin. Boniface avait un différend avec le chapitre _de la Collé– giale et Herluin, son successeur à la dignité de prieur. L'évêque prétendait à la jouissance d'une prébende, (1) Le plaît était dô a la mutation du seigneur ou du pos· sesseur de la cho~e sujette au droit ou à la mutation de l'un et de l'autre. (2) Cartulair& de l'évtché d11 XIII siècie, · C: XXX.
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