BASA
- ~8 - Peut-on raisonnablement avancer que les chanoines de la Cathédrale eussent été bien aises de faire cuire leur pain dans le bourg de Saint-Ours ? Ce qui est decisif, c'est que l'index du Cartulaire cité en note, lequel accuse l'écriture du xv· siècle, place ce four dans la paroisse de Saint-Jean. Tout concourt donc à fixer le palai~ de l'évêché près de la Cathédrale, et vraisemblablement au lieu même où il s'élève au– jourd'hui, au moins dès l'avènement du bienheureux Boniface (1). En . novembre 1222 , nous voyons reparaître le nom de Thomas de Crest. Cc tenancier de la mense exploitait à la Salle des biens situés les uns à Chi– rialy, les autres sous la chapelle d'Echarlod déjà alors placée sous le vocable de saint Jean. Il fut arrêté entre Boniface et Thomas de Crest que celui-ci don– nerait annuellement à l'évêque un setier de seigle pour ses droits 1 et qu'il remettrait la grande route dans son ancienne as~iette , sans la faire passer par la condémine de l'évêque. -Thomas promit le tout sous la foi du serment. Plusieurs personnes de distinction furent présentes à cet accord : Aymon de Chesalet, Vuillerme de la Porte-Saint-Ours, chanoines de la • Cathédrale, Vuillr.rme prêtre, c'est-à-dire, curé de la Salle, Albert, chapelain de la Salle , Thibaud Des Cours, Pierre et son frère Vuillerme de Morgex, (1) Un document de 1218 environ laisse supposer que le palais épiscopal était pr~s de la Cathédrale , d•jà en cette année. ·
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