BASA
·cessafres. Il ajouta à cela deux · setiers dé seigle, lesquels, avec les restès ·du repa:s, devaient être ·éli'~· triboéi; a:ux pauvres. Ci nq pièces dè terré furén ( as- . ·signées . pour le service de ce · legs; Afin de mieux assurer l'accomplissemè'nt · de ses piéuses iritenù'ons, le chanoine Anseloie eut soin de faire revêtir du sceau :épiscopal ses · lettres de fondation ( 1). Ces réfectoires institués en la Ca'thédralé; au m?ins depuis le XII" siècle, sont. à la fois urie touchante image des agapes des premiers ·chrétiens, un agréable sduvenir de la vie commune que menaient les cha– noines de la Cathédrale dans les siècles précédents, et un secours abondant pour les pauvres : car, ap1;~s les repas 1 les chanoi nès en distribuaient les restes topieux aux pauvres rassemblés dans le cloître. Dès le · commencement de l'épiscopat du bienheureux Boni– face, nous constatons la fondation de réfectoires. En 1220, le chevalier Vuillerme de Valpelline vou lut faire cette bonne œuvre en faveu r <lu chapitré cathé– dral, et lui donna pour garantie des biens allodiaux qu'il possédait ~u hameau d'Arlio (2). Reprenons le fil chronologique de notre récit. La 7" férie d'octobre 1224, Vibert fit abandon à 'l'évêque Boniface et à ses successeurs de tous les droits qu'il mesurait sur des biens situés à Doue (3). (1) Liber Redditimm Capituli Augustensis, f. XLII, MS. com– pilé en 1302 par le chanoine Rodolphe de Foschia, official du diocèse. (2) Id. f. L. (3) Cartulaire de 1'411/ché, f. III.
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