BASA
39 la fermeté nécessaire vis-à-vis de ceux qui lui d~·niaient les droits féodaux. Le fameut Hugues, sei• gneur de Bard, que ses injustices envers ses frères, ses exactions à l'égard de ses sujets et sa rébellion contre le comte de Savoie, privèrent plus tard du château de Bard, refusait l'hommage personn11l de fidélité dû au prélat pour un fief mou van! de la mense, et qu'il avait même prêté à ses prédécesseurs, les évêques Valbert et Jacques. Il consenlait à ce que son fils se déclarât a homme 11 de l'évêque pour le fief qu'il possédait, mais il ne voulait pas se soumettre pour son chef à cet acte. Désireux de ter– miner . à l'amiable ce différend, Boniface, d'accord avec Hugues, nomma un tribunal d'arbitrage composé du prieur de Saint-Ours, Jordan, des chanoibes de la Cathédrale, Pierre" d'Ugine el Jacques de Cevins, des chevaiiers Villenrus d'Aymaville, surnommé le prê– tre, , Gui d'Avise et Eurard de Gressan. Ce tribunal ·mixte d'ecclésiastiques et de laïques tint audience, le 28 JUÎn, dans la place existante entre l'église de Saint– Léger d'Aymaville et le presbytère (1). A cette épo– que, la paroisse de Saint-Léger dépendait de la pré– vôté de Verrès. Les six arbitres prononcèrent que le seigneur Hugues eût à prêter hommage personnel de fidélité à l'évêque, s'il désirait tenir lui-même le fief en question, que s'il ne voulait prêter cet hommage, il suppliât l'évêque d'exiger de son fils le serment de (1) ·nans ces temps, le presbytère est appelé domi's sacerdo. tlJ Ecclesie. ·
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=