BASA

- 10 - Sflance du 20 février 1883. M. le baron Bich termine l'exposé de ses recher– ches sur l'organisme adminislratif du village au moyen Age en lisant une étude sur les écoles communales. Après avoir d'abord rendu hommage à l'Eglise des premiers et des plus nombreux élablissements scolaires, l'auteur rapporte comment les seigneurs, ou de géné– reux donateurs, et plus souvent encore les communes soit les communautés fondèrent les écoles rurales. Jusqu'à la moitié du xv1° siècle, les maîtres furent presque exclusivement choisis dans le clergé; dès lors, les laïques furent aussi admis à l'enseignement, moyen– nant des garanties suffisantes d'instruction et de mora– lité. Quoique nommés habituellement par les pères de famille réunis en assemblée, les instituteurs n'en res– taient pas moins sous la surveillance directe de l'Eglise et de l'Etat. Leur traitement variait selon les lieux, mais ne dépassait guère cent cinquanle livres pour les maîtres et cent livres pour les maitresses. Les matières d'enseignement élaient , d'abord, la lecture, puis l'écrilure, l'arithmétique, le plain-chant, elc. Comme l'école ne durait pas au-delà des mois d'hiver, les maîlres pouvaient facilrment professer aussi quelque carrière libérale comme le notariat, le secré– tariat, etc. Les écoles mixtes ne furent autorisées qu'à partir du xvm" siècle.

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