BASA

- ,8 - colas, se rendant en Terre-Sainte, tracé comme suit: Bàle, Soleure, Avenches, Vevey, Saint-Maurice, Bourg– Saint-Pierre, , Hospice du Saint-Bernard, Etroubles, Aoste. Or, il est rapporté dans ce document, qui remonte à 1151, que le siège épiscopal d'Aoste 1~tait attaché, à cette époque, à l'église de Saiot-01J11·s : « Aoste, y est-il dit, bonne ville, dont le siège épis– copal est à l'église de Saint-Ours enseveli là même ( 1 )» • Il est donc avéré qu'en 1151 le prélat Arnulphe avait son palais épiscopal près l'insigne collégiale. Les paroles citées ne sauraient recevoir une inter– prétation différente. Ce qui confirme notre sentiment, c'est que la mense épiscopale avait, comme nous l'avons vu (2), une maison et un verger proche de l'église de Saint-Ours. Celle année, nou s constatons un acte de donation, par lequel Constantin abandonna en faveur de l'église de Saint-Pierre et de Saint-Ours tous les biens qu 'il possédait à Allein (3). L'insigne collégiale attira aussi l'a ttention de l'arche– vêque de Tarentaise, Pierre Il. Ce saint prélat, canonisé plus lard, dont le diocèse d'Aoste fait l'office le 11 sep– tembre, professait une grande estime pour le prieur Gon– tier et ses chanoines. Connaissant leur zèle et leur habi- (1) « Tum Augusta. Urbs bona, urbi (ubi ?) sedes episcopalis ad ecclesiam S. Ursi ibidem conditi. » Documents relat~(s à l'bis– toire du. Vallais, Gremaud, t. r. (2) Page 38. (3) Kalend. S. Ursi, f. xxxv1.

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