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- 49 - leté dans la direction <les âmes , il leur céda, en 11 51 , les églises de Saint-Alban et de Saint-Laurent de Montgirod en Tarentaise avec tous les biens dépendants, sous la simple réserve de trois sols à payer à l'ar– chevêché. à l'époque du Synode ( 1). li prit même en singulière affection un des chanoines réguliers ap– pelé Valbert, qui devint, plus lard, évêque d'Aoste. Il le choisit pour son compagnon et son secrétaire dans les voyages qu 'il fit en Italie. Valbert fut témoin de plusieurs mirncles du saint archevêque, quïl con– signa dans une lettre ad ressée au pape Célestin III. Saint Piene II fut le restaurateur et le bienfaiteur de l'hospice de Colonne-Joux, cet établissement si utile et si apprécié des voyageurs qui traversent ce col élevé. Dès son avènement à l'épiscopal, il trouva cette maison hospitalière , qui était alors située tout près de la colonne, dans un état de grande pauvreté et presque réduite à rien, nous dit l'historien de sa vie, Geolfroi. Le charitable prélat mit Lous ses soins à la relever de ses ruines ; il lui assigna une dotation suffisante, fit agr~ndir les b<Himenls el les fournit de toutes les res;;ources nécessaires (2) . C'est pro– bablement à cette occasion que le généreux arche– vêque unit à l'hos~i ce de Colonne-Joux les prieurés (1) Kal. S. Ursi, f. : x1v. - His!. pair . Mon. Ch. n. 274. (2) " In alpe cui nomen Columna Iovis xenodochium inops ac pene nullum reperims, efficacem adhibuit operam ac impen– sam, ut aedificiis dilatatim, praediis et animalibus locuples, tran– sienti um necessitati subs.dia opportuna ministraret. » Cap. 11. n. 9.