BASA
-- 66 - Nous avons relaté les faits plus ou moins impor– tants, qui ont marqué l'épiscopat d'Arnulphe d'Avise. Au fond de ce tableau, r.esplendit la belle physiono– mie de ce prélat, avec son zèle ardent pour la disci– pline religieuse, son attachement inébranlable aux suc– cesseurs légitimes de Saint Pierre, son dévouement incessant au bien de son diocèse, et tout le cortège des vertus épiscopales. Ce qui frappe dans l'étude de ce vénérable personnage , c'est son amour singulier pour l'insigne collégiale de Saint-Ours: il vécut au– près d'elle, et il vécut pour elle, de façon à incar– ner son existence dans celte institution si heureuse– ment réformée par ses soins. Mais, par-dessus tout, il s'exhale de cette mémoire bénie un parfum suave de sainteté. Arnulphe a brillé, pendant sa lie, de l'éclat des plu1' éminentes verlus, de mani ère à mériter, après sa mort, la qualification de bienheureux. De fait, quelques hi$lOriens et chro– niqueurs du pays se plaisent à le gratifier de ce titre flatteur. J,a charte citée de 1174 appelle notre prélat « Arnulphe de bienheureuse mémoire, beatae memoriae. » Genand, Ughelli (1), et les auteurs de la Gallia Christiana le qualifient de prélat « saint, très saint. » Toutefois, l'autorité ecclésiastique ne lui a jamais décerné les honneurs du culte religieux, et les fidèles ne l'invoquent pas publiquement. Quoi qu ' il en soit, les 'traits splendides de vertu, qui rayonnent (1) It11li11 sacra.
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