BASA
7'0 - Genand vivaient au commencemenl du dix-septième siècle, tandis qu e de Tillier n'écrivit ses mémoires que dans le siècle suivant. li est vrai que ni les uns ni les autres n'é tayent de preuves leur dire. Mais un argument concluant, bien que négatif, élucide suf– fisamment la question, à notre avis. C'est que l'ancienne maison de la Palu en Bresse ne revendique nullement l'illustration de Guillaume, évêque d'Aoste. Guiche– non ('1), le célèbre généalogiste de la Maison royale de Savoie, nous fait connaître tous les personnages, qu'a produits la noble famille de la Palu, depuis la moitié du douzième siècle. Or, il ne mentionne point l' évêque d'Aoste. Ayant donc pour nous le témoi– gnage des anciens chroniqueurs et le silence des his– toriens de la Bresse, nous sClmmes en droit de re– pousrnr l'assertion gratuite de de Tillier et d'assigner pour berceau de famille à notre prélat l'humble village de la Pallud à Gressan. Quant aux surnoms de Sala de Chevrier, dont cet évêque est gratifié par Besson et par les auteurs de la Gallia l'ltristiana, ils n'apparaissent null e part dans l'ouvrage de Guichenon. Nous ne savons rien des parents de Guillaume de la Pa!lud ni de son éducation. Genand nous dit seu– lement qu'il était issu d' une noble famille (2). Nous avons aussi une charte de 1191, où il est fait men- (r) Histoire de Bresse et de Bugey, Lyon, 1650. (z) ~ Vuillermus ex nobili de Palude prosapia loci de Che– vrot dicti. " Ouvr. cité. Inutile d'observer que le nom de Vuil– lerme est synonyme de celui de Guillaume. ·
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