BASA

- 71 tion d'un nommé Guillaume de la Pallud. Peul-être était-il un parent de notre prélat ? Ce qui est certain, c'est que ce nom de famille n'était pas inconnu dans le pays au douzième siècle. Le premier acte, où se révèle le personnage, objet de celte notice, c'est la délibération capitulaire de 1150, par laquelle le chapitre de la cathédrale d'Aoste fait cession de la paroisse de Saint-Eusèbe de Quart aux religieux bénédictins de Saint-Jean de Genève. Le chanoine Guillaume de la Pallud y souscrivit immé– diatement après le prévôt Boson et l'archidiacrn Ber– nard. Il figure aussi avec d'autres chanoines de la cathédrale et de la collégiale dans un document de 1 1152 et dans un autre de 1158, que nous avons signalés dans notre étude prfoédente. L'évêque Arnulphe, élant mort vers 1159, eut pour successeur Guillaume de la Pallud, chanoine de la cathédrale d'Aoste. Tel est le sentiment de Besson, de la Gallia Chrisliana, du prévôt Dondeynaz et d'Au– bert (1). Genand et de Tillier sont dans l'erreur, en donnant l'évêque Guillaume pour prédécesseur d'Ar– nulphe. Les chartes, que nous avons citées dans notre notice de l'évèque Arnulphe, le prouvent clairement. Aucun acte de l'administration spirituelle de ce prélat n'a été transmis jusqu'à nous. Ce qui nous reste n'a trait qu 'à des détails de l'ordre matériel. Ces actes n'en exhalent pas moins le suave parfum de l'antiquité. Mentionnons-les dans l'ordre chronologique. (1) La Vallée d'Aoste.

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