BASA

- 72 - Les i:lifîérentes corporations religieuses existantes dans le diocèse y avaient poussé de profondes racines et floris3aient sous l'égide tutélaire des évêques. Aussi les fidèles, appréciant les bons services qu'elles rendaient au pays, se plaisaient à les combler de leurs larges~es. Nolons, d'abord, un acte de la 3' férie de janvier 1160, par lequel Arducion donna à l'église de V ~ rrès, au prévôt Amédée et aux autres dessc!'vants de cette église !'alleu qu'il possédait h Issogn@, dans la. localité de Floyran. C'est pour le bien <le son âme et de celles de ses ancêtres que le bienfaiteur d~ clara faire cet acte de générosité. Sa mère Brunchauld, sa femme Benoite et ses enfants approuvorent celte donation, qui fut reçue à Aoste par le chancelier Etienne devant l'église de Sainte-Marie et de Saint-Jean (1). Le 3 mars de la mème année, saint Pierre li, archevêque de Tarentaise, confirma la donation de plu– sieurs propriétés qu 'Anselme Meriel fit à l'église de Saint-Alban dépendante de la collégiale de Saint-Ours. Gràce à celle libéralité, le fils du bienfaiteur fut admis comme chanoine de Saint-Ours. Cet acle de confir– mation eut lieu en présence des chanoines de Moù– tiers, de Pierre, prieur de l'église de Saint-Pierre, de Pierre, prieur de Saint-Martin, de Guichard, prieur de Saint-Michel, de Pierre, prieur de Colonne-Joux. L'ar– chevêque ratifia en même Lemps la concession de l'église de Saint-Laurent de Montgirod faite à l'insigne (!) Cartulaire du couvent de Verrès. - Hist. patr. Mon. Ch. n. 621.

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