BASA

- 73 - collégiale par son prédécesseur Pierre, et en inveslit le prieur Gontier Bavon pr1\sent à l'acte ( 1). Le premier acte connu de l'administration de l'évê– que Guillaume remonle à l'an 11 60 environ. Acette époque, nou s voyons le prélat stipuler un accord avec Guilbert de llfargencella et son frère Odon rel ali vement an droit de propriété qu e la mense épiscopale, con– joinlemenl avec le chapitre de Saint Ours, mesurait sur la maison hosp ilali ère situ ée dans la cité au quartier de Biclzeria (2). Guilbert et Odon rer.onc~rent en faveur· de l'évêque aux améliorations faites dans celle maison, el le prélat fil abandon des droils de la mense à Odon, rn vie durant, moyennant le cens de trois ~ois, et le logement à pied et à cheval , sous le contrôle de l'év P.qu e. Dans celle transac tion, apparaissent comme témo ins l'archidiacre Bernard, maître Girard, Bernard de Courmayeur, Gui de !'Arc ou de !'Archet, Richard, Jacques , Gontirr, tous chanoines de la cathédral e, Ebra rd et son frère Guilbert de Gressan, Guillaume de !'Archet, enfin un emplo yé de l' évêqu e appelé Pierre (3). (r ) Kal. S. Ursi, f. cxrv. - R ist. pair. Mon. Ch. rr. 623. Ici se présente une difficulté. Le cartulaire de S. O urs, écrit dans le xv siècle, fixe à r 151 la date de la concession de l'église de S. Laurent de Montgirod faite par l'archevêque Pierre, et à 1160 la date de la confirmation de ce même acte par son successeur. Or, il est certain que le même personnage S. Pierre II siègeait, ces deux années, en Taren taise. Comment expliquer cette contradiction? C'est là un problème insoluble pour nous. Fidèle au rôle de narrateur d'après les sources, nous avons en– registré les deux faits, tout en constatant l'anachronisme qui en résul~e. · (2) Ce quartier commençait à la place aujourd'hui Charles– Albert, et se prolongeait jusqu'au Plot. (3) Archives de l' Evêché. 9