BASA

- 88 - la collégiale de Saint-Ours, laissant un nom béni dans la postérité (1). Des auteurs modernes rapportent à celte époque la mort d'Amédée de la Tour, évêque de Sion, et le font ensevelir dans l'église de Saint-Ours, près l'autel de saint Maurice, tandis qu e le prieur Gal croit que l'évêque de Sion, dont les restes mortels repose nt dans l'insigne collégiale, comme en fait foi le nécrologe de cette église, au jour 28 décembre (2), est Amédée I qui occupait , en 936, le siège de Sion (3). Ces his– toriens basent leur opinion sur le fait que l'inscription d'Amédée est précédée dans le néc ro.loge, au même jour, de celle de Gilbert, prieur de Saint-Ours. Si Amédée eût véc u en 936, ajoutent-ils, il faudrait admellre que Gilbert, qui es t inscrit avant lui, a vécu aussi avant celte date, ce qur. l'histoire de l'église de Saint-Pierre et Saint·Ours ne permet pas d'a<l– mellre. Ce rai sonnement n'es t pas concluant, et se retourne contre leurs auteurs. Dans la supposition de ces historiens, il faudrait dire qu e Gilbert a Yécu aussi avant Amédée de la Tour, parce qu'il e~t inscrit a,;ant lui dans le nécrologe, cc ce que l'histoir e de l'église II52, des possessions à la Pallud. La bulle d'Eugène III, don– née cette année, en fait mention, comme nous l'avons vu. (r) Besson et Gallia Christiana. (2) « Obierunt Gilbertus prior domus istius et Amedeus Sedu– nensis episcopus et canonicus noster. » (3) Amedeus, qui prius foerat canonicus S. Ursi , cathedram episcopalem Seduni occupabat anno 936, iacet in ecclesia S. Ursi.~ Note du prieur Gal, Hist. patr. Mon. Script. m, 540.