BASA

- 99 Chatillon et de Jovensan. Le métropolitain, étant venu à Aoste remplir les devoirs de sa charge 1 examina sérieusement la question, ouït les parties, et leur de– manda si elles voutaient s'en tenir à sa décision. L'évêque et les chanoines, présidés par le prévôt Guiltencus, le promirent. Alors l'archevêque, mandant les trois plus anciens chanoines de Saint-Ours, Uld1·ic nouveau prieur, Vuillerme Pandulphe et Raymond, les interrogea, sous la foi du serment, sur les articles contestés. Les trois témoins déposèrent que le chapitre de la cathédrale avait été en possession constante et paisible de l'église de Chatillon jusqu·à la quatrième année de l'épiscopat d'Aimon, aussi bien que de l'église de Jovensan qui lui avait été donnée par l'évêque Arnulphe c< de bienheureuse mémoire. » Les quatre chanoines plus anciens de la cathédrale firent la même déposition, à savoir Gontier et Giraud prêtres, Girard et Pierre Grifo diacres. L'évêque Aimon n'ayant rien à exciper, le métropolitain, d'après l'avis d'hommes · prudents qu'il consulla, prononça que le chapitre cathé– dral était en droit de retenir les églises susdites et les coutumes raisonnables pratiquées jusqu'alors. Assis– tèrent à ce jugement Guigo, prévôt du Mont-Joux, Valpert, prévôt de Saint-Gilles, le prieur de Colonne– Joux et le prieur bénédictin de Saint-Jean de Ge– nève ( 1). La présence de ce dernier à Aoste trouve son explication dans le fait que l'église de Quart dé- (1) Archives de l'Evêché.

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