BASA

- HO - ment d' une contrée à l'autre. Le monde catholique était témoin des actes multiples de vertus qu 'accom– plissaient les chanoines du Mont-Joux; il était même l'objet de ses soins empressés, pour le corps comme pour l'âme. De là, cet élan des peuples chrétiens à secourir l'institut de saint Bernard, à l'enrichir de ses dons, à lui offrir des églises et des hôpitaux à desservir. Plusieurs églises du diocèse d'Aoste , avec leurs · dépendances, sont citées dans cette bulle adressée au prévôt Vuillerme et à ses confrères. Ce sont celles de Saint-Remi, de Saint-Oyen, d'Etroubles, de Saint– Jacquême et de Saint-Béning à Aoste, celle de Don– nas (1 ), enfin l'hôpital de Chatillon, que nous avons vu s'é tablir en 1165. Donnons quelques éclaircisse– ments sur la condition de ces paroisses ou églises vis– à-vis de !'Ordinaire diocésain . Nous observons d'abord . que les trob églises pa– roissiales de Sain t-Remi, de Saint-Oyen et de Donnas figurent dans la bulle pon tificale du 20 avri l 1176, comme rel evant de la juridiction de I'évèque d'Aoste, tandis qu'ici ell es sont placées sous la juridiction des chanoines du Mont-Joux. Comment concilier cette difficulté ? Les termes, par lesquels le Souverain Pontife attribue à la fois ces trois paroisses à l'évêque d'Aoste et au prévôt du Mont-.Joux, sont absolumen t les mêmes. Est-ce que la seconde bulle aurait dé- (1) La bulle mentionne, après l'église de Donnas, celle de S. Martin de Campo. Il existe effectivement dans le diocèse d'lvrée une paroisse nommée Campo.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=