BASA

- 111 - rogé à la première ? li est difficile d'admetlre qu ' une dfaogation de ce genre soit survenue dans l'inter– valle d'une année. Nous croyons plutôt écarter toute contradiction, en disant que les deux bulles n'ont fait que maintenir le siège d'Aoste et. la prévôté du Mont-Joux dans leurs droits respectifs. Le prévôt a pu avoir le droit de présentation aux paroisses de Donnas, de Saint-Oyen et de Saint·Remi, et l'évêque le droit de confirmation ou d'institution <les sujets présentés. Les bulles n'ont rien innové, elles ont seulement sanctionné les droits légitimement acquis de part et d'autre. Cette observation ne s'applique pas à la parnisse d'Etroubles; n'étant pas mentionnée dans la bulle de ·1176, elle devait naturellement ressortir d'une ma– nière exclusive de la prévôté du Mont-Joux. Mais nous ne nous expliquons pas pourquoi l'église de Saint-Jacquême existante dans la cité d'Aoste est attri– buée ici aux chanoines du Mont-Joux, puisqu'elle est signalée dans la bulle de 1176, adressée à l'arche– vêque Aimon, parmi les possessions de l'archevêché de Tarentaise. Faut-il dire, comme ci-dessus, 11u'elle relevait du Mont .Joux pour I'election du prieur, et de l'archevêque de Tarentaise pour sa confirmation ? Notons, au sujet <le l'église <le Saint-Béning ( 1 ), que la bulle de 11 77 est le premier document qui fasse (1) Aujourd'hui le collége des Etudes à Aoste. Cf. le Cart11• laire de l'Evêc/Jé d'Aoste, pag. 156.

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