BASA

- 11'.2 - mention de celle église comme dépendante du Mont– Joux ; elle appartenait p!'écédemmenl à l'aLbaye de Frucluai!'e. Les églises de Saint-Jacquême à Chatel– AI'gent et de Saint-Geol'ges à Pollein étaient soumises, à celle époque, à la jnl'idiction de l'archevêque de Tarentaise, comme il a été dit. Ce ne fol que plus tard qu'elles furent dévolues anx religieux du Mont-Joux. L'hôpital de Chatillon, fonclé par les libé!'alités du vicomte Boson, et appelé l'hôpital de Saint-Bernal'd, prospérait sous la dil'ection des chanoines. En 11 77 environ, les habitants de Chatillon, désireux de lni procure!' quelque avantage, lui firent cession, ainsi qu'à l'église de Saint-Pie!'re du même lieu, d'une rive avec les droits à l'eau, à utiliser le jour et la nuit de cha– que dimanche. L'église et l'hôpital devaient cependant concouril' aux frais de manutention de ce canal (1). L'hospice du Mont-Joux faisait des acquisitions terri– tol'iales dans le diocèse. La 4• férie d'août, il acheta d'Isabelle, pour le prix de trente livres, tous les biens allodiaux qu'elle tenait du vicomte Boson à Valpelline. Le prévôt du chapitre cathédral Guillencus, aussi bien que les enfants du vicomte, Boson, Gui lia et Peneta ratifièrent ce contrat (2). Nous voyons un aull'e hôpital, bien plus ancien que celui de Chatillon, commencer à recevoir les lar – gesses des fidèles. C'est l'hôpital de Saint-Ours, situé (1) Rist. pair. Mon. Ch. rr. 106 I. (2) Id. Ch. 1. 885.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=