BASA

- 123 - et au nom de sa femme et de ses six enfants, qui vend cet immeuble, pour le montant de vingt-sept sols, à l église de Fénis et à ses desserrnnts. Le chancelier Etienne reçut ces deux contrats devant la cathédrale. Mentionnons, cette année, un nouveau trait de bien– faisance enve:·s l'hospice du Mon t-Joux . Envisageant le bien de son âme et de celles de ses parents, le nobl e Anse lme de la Po rte (1) donna « à la mai son de Saint-Bernard, pour l'entretien d~s pauvres,» une pièce de terre sise près de la cité d'Aos te, à la ré·– gion de Corenzon, laquelle était soumise au Cl~ns d'un muid de froment vers l'église cathédrale. L'évêque Gui go approuva la do nation , au nom d'Isabelle, femme d'Anselme, et de leurs enfants Aimon et Anselme. li excommunia même ceux qui s'avi8eraien t de contester la donation fait e. L'archidiacre Girard, Gui de !'Archet, llichalmc chanoine, Gontier de Valpelline et plusieurs autres personnages intervinrent à cet acte (2 ). (1) Ce personnage est inconnu à De Tillier. L'ancienne fa– mille de la Porte d'Aoste avait son manoir sur l'emplacement actuel de la caserne des soldats, et avait des possessions con– sidérables dans les paroisses de S. Etienne, de Gignod, d 'Allein, de Doue, de Valpelline. Ses seigneurs exerçaient une sorte de juridiction sur le quartier de Malconseil, qui s'étendait ?e la Rive-St.-Etienne jusqu'en Croix-de-Ville. (2) Archives de l'évêché. En tête de la charte publiée dans le tom. r. Ch. Hist. patr. Mon ., on lit n 90 et dans le corps de l'acte, II8o. Il est certain que ce document est de l'année n 8o, parce qu'il y est question de l'archidiacre Girard, tandis que nous savons par une charte produite par Cibrario (Docum. p. 99) qu 'en 1190 la dignité d'archidiacre était remplie par Anselme.

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