BASA

- 18 - permis de faire arrêter des gentilshommes de Savoie qui se rendaient quelque part en ambassade, un autre comte Amé marcha incontinent sur la Vallée d'Aoste à la tête d'un corps d'armée, tandis que que son frère Pierre mettait à mort, dans Je Vallais, Je gou– verneur Eherard et écrasait l'armée qu'il dirigeait. Mais à Pierre Taillée lrs Valdôtains armés arrêtèrent la marche du comte jusqu'à ce qu'ayant appl'Îs la mort d'Eberard et de Frédéric II, ils traitèrent avec lui et rentrèrent sous son obéissance. Plusietirs difficultés se rencontrent dans ce passage : d'abord, à quelle époque ces faits eurent-ils lieu ? car le passage ne porte aucune date. Les comtes de Savoie étant dans les meilleurs rapports avec Frédéric Il et étant ses représentants à Aoste, que signifie l'envoi du gouvt1rneur Eberard ? Quel est ce dernier comte Arné -? Comment les Valdôtains eurent-ils à lutter contre la Maison de Savoie ? Voilà, avec quelques autres, tout autant de points obscurs et contradictoires que l'auteur élucid_e et coor– donne avec toute sorte de preuves à l'appui. Après avoir dit, d'abord, que ce passage, véridique en gé– néral pour le fond, contient plusieurs détails inexacts et mème faux, Mgr Duc fixe aux années 124.9 et 1250 répoque des faits en question; il p1·oure ens1.1ite que le comte de Savoie, dont est cas, n'est autre qu'Amé IV frère de Pierre Je Petit Charlemagne; il explique comment Frédéric II, auquel adhérait la Maison de Savoie, ayftnt été excommunié et déposé

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