BASA
- 126 - de métropolitain, Aimon prononça que le chapit re de la collégiale percevrait de l'église de Saint-Pierre la prestation annuelle de di x sols, qu'il offrirait à l'é– vèque le cens de trois sols et d' un chapon pour un verger dont il était tenancier, et que l'rglise de la Valleise payerait aussi à l'évêque le tribut annuel de douze sols. Celle transaction fut ratifiée par les parties, c'es t-à-dire, l'évêque Guigo et le prieur Ro– dolphe. et eut pour témoins Girard archid iacre, Valberr, prévôt de Verrès, Gontier et Pierre prêtres, Richard, Gontier, Gui. Pierre sous-d iac res et plusieurs autres personnes (1). Le métropolitain exerçait ainsi à Aoste les fonctions de sa charge, à la satisfaction commune. La concession de l'église de Charvensod à la pré– vôté de Saint-Gilles faite l' année précédente avait besoin d'une sanction supé rieu re, pour être à l'abri de toute contestation. Le 21 décembre 11 81, elle fut approuvée par uilc lettre apostolique du pape Luce Ill, (2) datée de Tu sculum. Dans la même lellre, le Souverain Pontife confirma la permiss ion déjà accordée par l' évêq ue Guigo au prévôt Valbert, d'é tablir un baptistère dans (r) Le Cartulaire de l'évlcbe d'Aoste, xme siècle, p. 21, ne donne pas la date de cette charte. Nous la fixons à II8r, par– ce ·que, cette année, l'archevêque Aimon se rendit à Aoste et que le prieur Rodolphe, l'archidiacre Girard et le prév ôt Val– bert étaient alors revêtus de leurs dignités respectives. Cette même raison milite en faveur du nom Guigo, le Cartulaire ne désignant l'évêque d'Aoste que par l'initiale G. ( 2) Ce pape, élu le r septembre II3r, fut intronisé le 6 du même mois.
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