BASA

- 134 - L'hôpital de la Porte-Saint-Ours voyai t aussi s'ac– croître son patrimoine. La 4• férie de f éYl'ier, Joseph et Rodolphe le gratifi èrent d'un all eu qu'ils possé– daient au lieu dit Crestaz. Un des propriétaires voisins de ce bien-fonds était Jacques du Palais. C'était tou– jours eous le souffle de la charité surnaturelle que les généreux chrétiens de cette époque se départis– saient de leurs propriétés. Avant tout, ils considéraient le salut de leur âme et de celles de leurs parents. Ce fut aussi le mobile qui porta Joseph et Rodolphe à accomplit· leur bonne œuvre en faveur de l'hôpital de la Porte-Saint-Ours (1). Deux chartes importantes vinrent, celle année, con– solider l'institut de Saint-Ours el accentuer mieux encl)re son organisation. C'est d'abord une bu ll e du pape Luce Ill datée de Veroli le '7 mai (2 ). Le Souverain Pontife y statue que la règle canoniq uc de Saint-Augustin serait inviolablement observée par les chanoines réguliers de Saint-Ours. Il déclare ensuite prendre sous sa protection la collégiale avec tous ses biens présents et ceux qui lui seraient ar-cordés à l'a– venir par la libéralité des pontifes, des roi..,, des princes el des fidèles. Les églises unies à la collégiale son t celles de Saint-Alban de Moûtiers, de Saint-Laurent (r) /{al. S. Ursi, f. xxr. - Hist. patr. Mon. Ch. l . 929. ( 2) 11 y a une erreur dans le texte publié dans les Hist. pair. Mon. Ch. r. 930 ; ce n'est pas b deuxième, mais la quatrième année du pontificat de Luce III que cette bulle a été donnée . V. Jaffé, Regesta Ponti.ficum.

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